Le british longhair est une race de chat domestique originaire d'Angleterre.
Ce chat de taille moyenne à grande est la variété à poils mi-longs du british
shorthair.
Origines
Le british longhair descend directement du british shorthair et leur histoire est
donc identique jusqu’à la fin de la Première Guerre mondiale.
Dès la fin du xixe siècle, des éleveurs anglais avaient remarqués que les chats
britanniques avaient des traits particuliers et les sélectionnèrent afin de les exposer
lors de l’une des premières exposition féline en 1871 au Crystal Palace de
Londres1. On leur donna le nom de british shorthair pour les différencier des chats
étrangers ou à poils longs2.
C'est après la Première Guerre mondiale, lorsque le nombre de british shorthair
étaient au plus bas, que les Anglais durent introduire des chats sans pedigree pour
reconstituer la race1. Ils eurent recours également à des persans. La conséquence
fut la perte des caractéristiques physiques de la race et l’introduction du gène poils
longs1. La GCCF anglaise refusa d’enregistrer ces chats et n’accepta les chatons que
trois générations après que le croisement avec un chat sans race ou d’une autre
race eut lieu1.
Le même scénario se répéta après la Seconde Guerre mondiale. En plus du persan,
l’utilisation d’autres races comme le chartreux, le bleu russe ou le burmese est
vraisemblable1.
Des chatons au poil mi-long naissaient régulièrement dans les portées de british
shorthair. Longtemps mis à l’écart, la race fut développée ensuite séparément3. La
France reconnut cette variété en 20002 et en 2009 pour la TICA américaine3 et la
WCF4. Les autres principaux livres des origines ne la reconnaissent pas encore.
Le british longhair reste beaucoup plus discret que son homologue à poil court. En
France, il ne représentait entre 2003 et 2008 que 0.55 % du total des chats de
race5. Le nombre d’enregistrement a toutefois beaucoup augmenté depuis 2006,
passant d’une moyenne de 65 british longhair enregistrés par an à 142 en 20085.
Standards
Corps
Le british longhair a un corps tout en rondeur6. Les hanches et les épaules sont
larges et d’une manière générale, le chat doit être musclé et avoir une ossature
robuste6. Le manque de tonicité musculaire ou une ossature trop fine sont
éliminatoires en expositions6. L’encolure est musclée et trapue mais peut donner
l’impression qu’elle est inexistante car elle est très courte6. Les pattes doivent être
de taille moyenne selon le LOOF6 et courtes selon la WCF7. Comme le reste du
corps, elles doivent présenter une musculature puissante et une bonne ossature6.
Les pieds sont ronds et fermes. La queue doit être épaisse et mesurer environ les
deux tiers du corps. Elle doit être bien fournie et panachée6.
Tête d'un British longhair.
Tête
La tête possède des contours arrondis6. Elle est plutôt large avec des joues pleines
et un crâne bien arrondi, descendant vers un museau court dans une courbe
creuse6. Il faut toutefois que l’apparence de la tête du british shorthair ne soit pas
trop proche de celle du persan ou de l’exotic shorthair car cela est considéré
comme un défaut éliminatoire, tout comme des narines pincées6. Le museau est
fort et plein. Les yeux doivent être grands et ronds. Ils sont écartés l’un de l’autre, ce
qui accentue l’impression de largeur du nez6. La couleur des yeux doit être assortie
à celle de la robe et les juges du LOOF donnent une préférence aux couleurs
brillantes6. Les oreilles sont de taille moyenne à petite, larges à la base et bien
écartées sur la tête. Leur extrémité doit être arrondie6.
Robe et fourrure
La fourrure du british longhair est mi-longue et soyeuse. Elle comporte un sous-poil
épais6. Les manques de densité et de sous-poils sont considérés comme des
défauts pénalisants par les juges6. La collerette et la culotte doivent être bien
fournies en poils6.
Toutes les couleurs sont acceptées6.
Des croisements avec d'autres british longhair ainsi qu'avec des british shorthair
sont autorisés. Mais il est également possible de les croiser avec des Highland fold
ou des Scottish fold.
Caractère
corps du british longhair
Le caractère du british longhair serait le même que celui du shorthair, c'est-à-dire
un chat calme avec le flegme légendaire de ses origines et très attaché à son
propriétaire8. On dit que c'est également une race très joueuse et n'aimant pas se
faire porter8. Ces traits de caractère restent toutefois variables et modulés par
l'histoire de chaque individu.
Santé
Le british longhair est l’une des races plus particulièrement touchée par
l’érythrolyse néonatale9. Cette maladie se déclare lorsque le chaton est de groupe
sanguin A, que le père est du groupe A mais la mère est du groupe B. La mère
transmet alors à ses chatons des anticorps via son colostrum. Il en résulte alors la
mort du chaton nouveau-né9.
Les vétérinaires conseillent un groupage sanguin systématique des reproducteurs
appartenant à une race à risque, telle que les british9. Dans le cas de chatons nés
de parents appartenant aux groupes sanguins à risques, il reste la possibilité de
séparer le chaton de sa mère durant les 24 à 36 premières heures de vie en
administrant un substitut colostral au chaton ou en le plaçant chez une chatte
allaitante de groupe A9.r est une race de chat domestique originaire d'Angleterre.
Ce chat de taille moyenne à grande est la variété à poils mi-longs du british
shorthair.
Origines
Le british longhair descend directement du british shorthair et leur histoire est
donc identique jusqu’à la fin de la Première Guerre mondiale.
Dès la fin du xixe siècle, des éleveurs anglais avaient remarqués que les chats
britanniques avaient des traits particuliers et les sélectionnèrent afin de les exposer
lors de l’une des premières exposition féline en 1871 au Crystal Palace de
Londres1. On leur donna le nom de british shorthair pour les différencier des chats
étrangers ou à poils longs2.
C'est après la Première Guerre mondiale, lorsque le nombre de british shorthair
étaient au plus bas, que les Anglais durent introduire des chats sans pedigree pour
reconstituer la race1. Ils eurent recours également à des persans. La conséquence
fut la perte des caractéristiques physiques de la race et l’introduction du gène poils
longs1. La GCCF anglaise refusa d’enregistrer ces chats et n’accepta les chatons que
trois générations après que le croisement avec un chat sans race ou d’une autre
race eut lieu1.
Le même scénario se répéta après la Seconde Guerre mondiale. En plus du persan,
l’utilisation d’autres races comme le chartreux, le bleu russe ou le burmese est
vraisemblable1.
Des chatons au poil mi-long naissaient régulièrement dans les portées de british
shorthair. Longtemps mis à l’écart, la race fut développée ensuite séparément3. La
France reconnut cette variété en 20002 et en 2009 pour la TICA américaine3 et la
WCF4. Les autres principaux livres des origines ne la reconnaissent pas encore.
Le british longhair reste beaucoup plus discret que son homologue à poil court. En
France, il ne représentait entre 2003 et 2008 que 0.55 % du total des chats de
race5. Le nombre d’enregistrement a toutefois beaucoup augmenté depuis 2006,
passant d’une moyenne de 65 british longhair enregistrés par an à 142 en
20085.Pour le propriétaire
Le British Longhair
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